L’ALPINISME, C’EST QUOI AU JUSTE…

Puisqu’il s’agit de pratiquer la haute montagne, de gravir les sommets, parcourir les glaciers, l’alpinisme réunit différentes pratiques : randonnée glaciaire, escalade rocheuse, escalade glaciaire…

L’Alpinisme est né un beau soir d’été, en août 1766, lorsque messieurs Balmat et Paccard parvinrent au sommet du Mont Blanc. Depuis, les hommes défient les sommets.
L’Oisans fait partie de l’histoire de l’Alpinisme, avec un grand A. La conquête de la reine Meije par Pierre Gaspard (dit « Gaspard de la Meije ») a été un tournant important dans l’alpinisme en Europe. Aujourd’hui, point de nouvelle conquête si ce n’est celle du bonheur, de la joie enfantine d’être en montagne.

Avec La Bérarde, « mecque de l’alpinisme », l’Oisans est toujours un paradis sauvage.

L’OISANS VERTICAL

L’Oisans, un gigantesque tas de cailloux ? Bien sûr et ce pour le bonheur des alpinistes qui ont très vite compris le potentiel énorme de ces montagnes, du granit effilé de la Dibona aux arêtes aériennes. Univers sauvage qui semble avoir échappé, comme par miracle, aux ravages du progrès.

Sauvage, secret, mystérieux, l’Oisans, avec sa puissante ossature rocheuse, supporte un tiers des glaciers des Alpes françaises. Il reste l’un des derniers massifs sauvages, l’un des moins explorés, royaume avant 1850 des chasseurs de chamois, des paysans et des cristalliers. Puis très vite, dès 1870, des visionnaires tels Whymper et Coolidge s’intéressent à la Meije. Leurs tentatives cependant, comme celles de leurs prédécesseurs, se soldèrent par un échec. La déesse de l’Oisans est une déesse retorse que l’on contemple du bas.

« Un paradis sauvage, écrivait Gaston Rebuffat, fait pour le bonheur des hommes, des fleurs et des bêtes. On gravit des sommets tout en devenant montagnard, frère du roc, de la neige et des vents. Peu à peu, notre cœur bat au rythme de la terre et de sa vie autour du soleil. »

ALPINISME EN OISANS

La Barre des Ecrins, le Rateau, les Bans, la Muzelle mais aussi (et surtout) la Meije, sont des noms mythiques dans le milieu de l’alpinisme.
Le but ici n’est pas d’inventorier tout ce qui peut se faire en Oisans, mission impossible tant le programme est vaste, mais d’éveiller la curiosité du visiteur tenté par le monde vertical.

Même si la pratique n’est pas à la portée de tout randonneur, l’ambiance, les paysages, l’effort fourni peuvent tout à fait être expérimenté grâce à un choix d’itinéraire adapté.

Les refuges de haute altitude généralement gérés par le Club Alpin Français, comme le Promontoire ou le Pavé, présentent une belle journée de marche avec quelques passages techniques qui sont tout à fait abordables avec un guide.

L’ascension de l’Etendard, sommet des Grandes Rousses, est accessible après une belle et longue traversée du glacier en crampons, si un œil expert vous guide pour éviter les crevasses. Même la fameuse Dibona est accessible aux débutants (accompagnés d’un guide de haute montagne, cela va sans dire) !

Osez l’expérience, tentez de vivre le rêve de tout alpinisme : se faire une place, le temps d’une course, dans un milieu impressionnant, parfois inhospitalier mais si grandiose !

Pour cela suivez le guide